L’Intelligence Artificielle au service d’une e-Réputation écologique?

L’Intelligence Artificielle au service d’une e-Réputation écologique?

De plus en plus, l’environnement et la protection de la planète deviennent un enjeu sociétal et politique fort. Appauvrissement des ressources naturelles, pollution, perte de la biodiversité… la terre se dégrade et notre qualité de vie avec.

L’e-réputation de l'écologie : une valeur éthique indispensable

Tout d’abord, de nombreux facteurs expliquent cette dégradation : exploitation par des entreprises peu respectueuses, besoin de survie de populations locales, arrivées d’espèces invasives. En effet, les grandes entreprises, par leurs activités humaines, peuvent avoir un impact écologique fort (positif ou négatif). Celles dont l’activité aurait un impact négatif sur l’environnement se trouvent être la cible des ONGs, de la presse spécialisée et des activistes écologiques, au travers de l’écriture d’articles, de tweets, qui en l’espace de quelques lignes peuvent mettre à mal l’image de ces entreprises. 

Tout un chacun peut lire ces articles et avoir une perception de la « bonne » ou « mauvaise » réputation écologique d’une société. Mais est-ce qu’une Intelligence Artificielle pourrait avoir la même perception ?

Ainsi, rien n’existe ou n’est en partie réalisé en la matière. Si la e-Réputation est un enjeu en premier lieu pour les grands groupes, pour autant, les applications informatiques dédiées à la détection d’une mauvaise réputation, de surcroît en matière écologique, n’existent pas.

L’e-réputation : du « buzzword » à la réalité d’un enjeu

Internet a fait naître l’identité digitale de chacun et donc une prise de conscience qu’elle peut être à « charge » comme à « décharge » dans la construction d’une réputation et d’une image qui peut nous échapper. Cela a donné naissance au terme E-réputation (Chun & Davies) qui devient un « Buzzword ».

Ainsi, de nombreux grands groupes ont compris cela et ont mis en place des cellules d’expertises de gestion de de l’E-réputation, applicables à la sphère écologique, à travers le « monitoring » des publications du Web. Ainsi, il s’agit de surveiller l’ensemble des contenus mentionnant la personne, la société, la marque de produit, et estimer précisément la visibilité d’un sujet, surtout lorsque celui-ci est à « charge ». 

Par ailleurs, une célèbre chaîne de vêtements en a fait les frais en 2013. A l’époque le PDG avait déclaré que sa marque ne s’adressait pas aux personnes corpulentes. Les Tailles XL et XXL avaient été alors retirées des rayons. Quasi immédiatement sur le Web, la marque est devenue une marque pour « gens beaux » et une enquête journalistique a démontré que les vendeurs étaient choisis sur des critères physiques. Les internautes ont donc réagi en se saisissant de cette politique de recrutement discriminatoire et les mentions négatives se sont multipliées évoquant les valeurs de la marque et ses figures dirigeantes. 

La marque a été entachée entraînant une baisse de 18% de l’action et une perte nette de 6 M$ de bénéfices, avec une répercussion durable en interne. Comme quoi, dans l’écologie ou n’importe quel autre secteur, la réputation en ligne, c’est essentiel.

Comment surveiller automatiquement les indices réputationnels ?

Il existe aujourd’hui des éditeurs de plateformes permettant de réaliser des analyses quantitatives automatiques et sur-mesure comme Yext, Brand24, OBI Brand Monitor, LocalClarity, Yotpo, Djubo, Grade.us, Review Ninja, HootSuite, TalkWalker, Cision, BrandWatch, WizVille, TagBoard, Twitter Counter, Hearsay Social, BirdEye, Feefo, DialogFeed, Infegy Atlas … Mais la plupart sont des outils dont les principales fonctionnalités sont des mécanismes d’alertes d’avis et de surveillance de conversations. Or, personne ne peut maîtriser l’ensemble des conversations ou articles sur le web.

Dans le monde de l’écologie et de l’activisme environnemental, aucune des plateformes citées précédemment ne permet de détecter un risque réputationnel au regard de l’impact sur l’environnement sans analyse humaine.

Or la masse d’information est telle qu’il est quasi impossible de les analyser « à la main » et pour autant, une notation de e-réputation qu’elle soit écologique ou autre ne peut être juste que si la totalité de l’information est traitée.

C’est pourquoi l’usage de l’Intelligence Artificielle apparaît dans les projets d’automatisation de la perception d’un risque réputationnel à travers notamment des outils d’analyse de sentiments.

Analyse de sentiments des articles

Pourquoi, comment ?

L’analyse de sentiment (parfois appelée opinion mining) est la partie du text mining qui essaie de définir les opinions, sentiments et attitudes présente dans un texte ou un ensemble de texte. Développée essentiellement depuis les années 2000, elle est particulièrement utilisée en marketing pour analyser par exemple les commentaires des internautes ou les comparatifs et tests des blogueurs ou encore les réseaux sociaux. Mais elle peut également être utilisée pour sonder l’opinion publique sur un sujet, ou encore pour chercher à caractériser les relations sociales dans les forums.

Par ailleurs, l’analyse de sentiment demande bien plus de compréhension de la langue que l’analyse de texte et la classification par sujet. En effet, si les algorithmes les plus simples considèrent uniquement les statistiques de fréquence d’apparition des mots, cela se révèle en général insuffisant pour définir l’opinion dominante dans un document, surtout lorsque le contenu est court comme des messages dans un forum ou des tweets.

De ce fait, l’analyse de sentiment « basique » se focalise sur une seule dimension : le sentiment général est-il positif ou négatif ? Les techniques visant à déterminer un (ou plusieurs) sentiments généraux comme l’envie, la colère, la frustration ou la joie relèvent plus d’une forme d’adaptation des méthodes de découverte de sujet ou de méthodes de classification.

L'analyse peut s'effectuer à différents niveaux :

  • Au niveau du document : détermine l’opinion générale de l’ensemble du document. Cette analyse fonctionne bien pour des documents qui présentent un point de vue précis, mais moins pour des comparaisons car elle ne fera pas la différence entre les sujets abordés.
  • Au niveau de la phrase : détermine l’opinion générale d’une phrase (positive, négative ou neutre). Cette analyse peut donner une mesure de la « neutralité » d’un texte. Les méthodes utilisées sont celle de l’analyse de subjectivité.
  • Au niveau des aspects (aussi appelé Feature level) : au lieu de déterminer les entités à analyser en fonction de critère structuraux (phrase, paragraphe, document) ces méthodes se basent sur une analyse de corrélation entre l’opinion émise et la cible de cette opinion. Par exemple, la phrase « Le sujet du cours me passionne mais le professeur est ennuyeux. » présente deux sentiments sur l’entité « cours » : le sujet qui est perçu comme positif et le professeur, qui est perçu comme négatif. Ce niveau d’analyse permet de différencier les aspects qui sont aimés ou non par les auteurs des textes et ainsi permet plus facilement de déterminer des remédiations possibles. En revanche il est très difficile à mettre en place car extrêmement complexe, notamment la mise en relation des entités mentionnées.

Aujourd’hui des solutions d’Intelligence Artificielle existent et progressent considérablement en la matière. Pour autant, aucune IA n’est encore capable de comprendre l’ironie ou les sous-entendus !

Nous vous proposons des solutions logicielles autour des problématiques en intelligence artificielle & BRMS nous permettant de répondre à la plupart des exigences du marché. 

Critères d’éligibilité d’un BRMS

Critères d’éligibilité d’un BRMS

Aux origines du BRMS (moteur de règles)

La technologie des moteurs de règles / BRMS ne date pas d’hier. Née sous l’impulsion des américains dans les années 70 avec notamment la conception et de l’algorithme de RETE, elle a connu ses premières gloires début des années 80 sous l’appellation des systèmes experts. Le moteur de règle est une technologie ayant considérablement évolué, en traversant des années plus creuses (les années 90) avant de rebondir, au début de la bulle Internet, en solution technologique de Business Rules Management System (BRMS).

Ainsi, aujourd’hui, une vingtaine d’éditeurs postulent sur ce segment technologique, pour la plupart américains. Pour autant, il s’agit pour les clients d’apprécier la pertinence ou non de l’usage d’un BRMS pour répondre à la problématique métier qui est la leur.

Alors, comment apprécier cette pertinence ?

Le BRMS en quelques mots

Tout d’abord, il s’agit de transposer la logique métier, historiquement codée dans le patrimoine informatique des entreprises ou issue de l’expertise humaine, en règles communément appelées règles SI ALORS. Néanmoins, le SI contient les conditions qui doivent être évaluées à VRAI pour que la règle soit éligible au déclenchement. Une règle éligible s’exécute, c’est-à-dire que le moteur de règles exécute les actions contenues dans la partie ALORS de la règle. Une règle exécutée peut permettre potentiellement qu’une autre règle devienne éligible et ainsi de suite.

Ainsi, un raisonnement logique apparait par le déclenchement successif des règles éligibles.

Voici un exemple :

Par ailleurs, certains éditeurs fournissent en réalité 3 représentations possibles de la logique métier : les règles, les tables de décision (qui s’apparentent à une table de feuille Excel) et des arbres de décision.

Au final, l’objectif d’une technologie BRMS est bien d’améliorer la lisibilité de la logique métier répartie dans les applicatifs du SI et de permettre ainsi une meilleure maintenabilité de cette logique en créant une indépendance entre le contenu d’un ensemble de règles (service de règles) et la manière dont on le consomme au sein du SI.

Comment évaluer la pertinence ou non d’un BRMS ?

Malgré les avantages énoncés du BRMS, son usage n’est pas systématiquement pertinent au regard du contexte et de la problématique des entreprises qui se poseraient la question de l’utiliser.

De ce fait, il s’agit de vérifier un certain nombre de critères d’appréciation qui sont résumés ici :

La démarche de Pacte Novation est axée autour de la réalisation d’ateliers avec les différents acteurs partie prenante dans le futur projet, l’analyse et la retranscription des éléments recueillis durant ces ateliers, la rédaction de notes, et la restitution/présentation des conclusions aux instances de décision du client.

En tout état de cause, la clé du succès d’un projet BRMS est d’abord et avant tout, l’adhésion à cette technologie de toutes les parties prenantes du projet.

Nous vous proposons des solutions autour du système d’information, système expert, embarqué et édition de logiciels,  nous permettant de répondre à la plupart des exigences du marché. 

Pourquoi est-il important de se former au développement de logiciels ?

Pourquoi est-il important de se former au développement de logiciels ?

Certains secteurs professionnels ont connu un réel essor ces dernières années. Le développement logiciel en fait partie. Il existe une kyrielle de raisons pour lesquelles il est important et utile de se former à cette discipline. Les voici :

Un domaine d’activité qui embauche à tour de bras

La crise de la COVID-19 nous a montré la fragilité et la volatilité de certains secteurs professionnels. Nombreux sont les travailleurs qui ont perdu leur poste ou vu une diminution substantielle de leur salaire. Certains domaines d’activité ont néanmoins échappé à cette fatalité. Parmi eux figure le développement logiciel. Cela s’explique aisément : la demande y est largement supérieure à l’offre. En effet, avec l’utilisation croissante des applications mobiles sur tous types de supports et la transformation numérique des entreprises, beaucoup d’organisations ont recours aux services des “professionnels du langage informatique”.

Ce secteur est aussi l’un des rares où la compétence prime sur le diplôme. Ainsi, vous pouvez très bien vous faire une belle place dans le métier sans être bardé de titres prestigieux. À vous de jouer !

Élargir son spectre de compétences

Se former au métier de développeur logiciel, c’est acquérir de nouvelles compétences très utiles tout au long de sa vie professionnelle. Dans un premier temps, cela vous permet de vous familiariser avec les concepts de la programmation et de développer une nouvelle forme d’esprit algorithmique. En effet, en développant des logiciels, vous apprenez à déployer votre logique d’une autre manière. D’autre part, cette discipline renforce l’imagination et la créativité des pratiquants. À force d’être confronté à certains types de problèmes, vous apprenez à trouver des solutions innovantes et contre-intuitives.

Comme développeur logiciel, vous acquérez également une analyse de risque plus fine. Vous apprenez à identifier les difficultés techniques ou liées au timing de votre projet, ainsi que les failles dans la configuration organisationnelle. Cette compétence en analyse de risque sera ensuite valorisée dans toute forme de gestion de projet.

Le Data Lab, une stratégie de fidélisation et de notation au cœur de votre business model

Le Data Lab, une stratégie de fidélisation et de notation au cœur de votre business model

Qu’est-ce que le Data Lab ?

Le datalab est une stratégie de marketing qui permet d’améliorer sa relation et la fidélisation de sa clientèle. Cette technique prend en considération l’ensemble du comportement des clients en analysant ses habitudes de consommation vis-à-vis d’un produit en particulier. L’objectif de cette stratégie est d’apporter des solutions et réponses concrètes face à la demande qui se diversifie et qui augmente en même temps. Le datalab est une solution marketing que l’on peut utiliser seul ou coupler avec d’autres stratégies s’inscrivant dans le même champ.

L’objectif premier est de gagner du temps et de réaliser de bons scores. Pour avoir une visibilité sur les habitudes des consommateurs, le datalab évalue chaque client sur son intérêt pour un produit en particulier, sur ses fréquences d’achat et anticipe son comportement sur le court, moyen et long terme face à un produit de la même catégorie.

Comment fidéliser sa clientèle avec le Data Lab ?

Un client sera fidèle à un produit ou à une marque non pas parce qu’il l’aime, mais plutôt par habitude. Lorsque le client est satisfait et trouve son intérêt dans l’usage d’un produit en particulier, il s’instaure une routine qu’il ne souhaite pas briser. En effet, pourquoi changer ses habitudes lorsque l’on a toujours agi ainsi et que cela nous convient ?

Néanmoins, on ne peut qualifier cette démarche comme de la véritable « fidélité ». On parlera plutôt d’inertie et de réticence à l’idée de briser une routine.

L’une des meilleures stratégies pour fidéliser un client consiste à se mettre à leur place. Un client pense, réfléchit et sera fidèle à ce qui lui paraît simple et utile. Il peut être intéressant de mettre en place de manière ponctuelle et modérée, en plus de l’achat de son produit préféré, une offre de fidélité (sous forme de promotion ou de cadeau).